Transfert de compétences éducatives au Portugal: de nouveaux rôles pour les anciens acteurs

Auteurs

  • Eva Gonçalves Iscte — Instituto Universitário de Lisboa, Centro de Investigação e Estudos de Sociologia (CIES-Iscte), Lisboa, Portugal
  • João Sebastião Iscte — Instituto Universitário de Lisboa, Centro de Investigação e Estudos de Sociologia (CIES-Iscte), Lisboa, Portugal
  • Luís Capucha Iscte — Instituto Universitário de Lisboa, Centro de Investigação e Estudos de Sociologia (CIES-Iscte), Lisboa, Portugal

DOI :

https://doi.org/10.7458/SPP202410531289

Mots-clés :

décentralisation, politiques éducatives locales, responsabilités

Résumé

Maintenant que le transfert des compétences éducatives aux municipalités est devenu obligatoire, il est important d’analyser s’il existe des différences entre ceux qui ont accepté de participer aux projets pilotes mis en œuvre depuis plusieurs années, acquérant ainsi de l’expérience, et ceux qui ont refusé ce processus jusqu’à ce qu’il devienne obligatoire en 2019. Cette expérience permet-elle de comprendre les différentes positions des acteurs locaux? Pour répondre à cette question, nous avons mobilisé les informations recueillies dans le cadre d’un projet d’élaboration de chartes éducatives couvrant un district du pays, en utilisant une méthodologie mixte dans le but de contribuer à la réflexion sur ce processus. Outre l’émergence des CIM (communautés interurbaines) comme agents stratégiques de la planification éducative régionale, qui complexifie le processus, il a été possible d’observer que parmi les municipalités ayant une expérience préalable du processus de transfert de compétences, il y a une plus grande propension à considérer le gouvernement local comme le promoteur d’une stratégie municipale sans problème majeur, alors que dans les autres municipalités, l’idée qu’il ne peut être qu’un partenaire de l’école s’impose.

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Publiée

2024-07-16

Numéro

Rubrique

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