La formation et la construction de l’État au Sénégal. Relire le conflit de Casamance à la lumière d’un cas nigérian
DOI:
https://doi.org/10.4000/cea.6618Resumo
Sur la longue durée, et non sans contretemps, l’État sénégalais a fait montre d’une résilience et d’une capacité d’adaptation significatives face à la contestation séparatiste en Casamance. Il a su garder le contrôle sur le gros du territoire. Il a su maintenir et, finalement, renforcer un lien avec une bonne part des populations affectées. Il a su reprendre la main sur une réponse sécuritaire d’abord très brutale. De façon asymptotique, la situation de « ni guerre ni paix » qui prévaut dans la région semble aller de plus en plus vers la paix, sans jamais l’atteindre tout à fait. Une comparaison avec le conflit qui oppose l’État nigérian au mouvement djihadiste Boko Haram permettra de mieux analyser certains des facteurs fondamentaux de cette résilience de l’État sénégalais en Casamance.
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