L’inconduite en prison : modèles théoriques, preuves empiriques et implications pour la gestion des prisons

Auteurs

  • Miriam Pina Faculdade de Direito da Universidade do Porto, Porto, Portugal / Faculté de Droit, des Sciences Criminelles et d’Administration Publique, Université de Lausanne, Lausana, Suíça
  • Sílvia Gomes University of Warwick, Coventry, Reino Unido
  • Jorge Quintas Faculdade de Direito da Universidade do Porto, Porto, Portugal

DOI :

https://doi.org/10.7458/SPP202410633235

Mots-clés :

l’inconduite en prison, modèle de privation, modèle de l’importation, théorie générale de la tension

Résumé

L’inconduite en prison est une priorité pour la gestion des prisons en raison de sa pertinence pour l’ordre et la sécurité, le bien-être des détenus et l’achèvement des principaux objectifs de l’incarcération (e.g., réhabilitation, réinsertion sociale). Cet article présente une réflexion théorique des modèles de la compréhension de l’inconduite en prison — modèles de la privation et de l’importation — pour, ensuite, montrer comment la théorie générale de la tension, qui intègre ces modèles, a été largement utilisée comme cadre conceptuel pour les preuves empiriques de la recherche actuelle sur l’inconduite carcérale. Enfin, nous réfléchissons aux implications de ces connaissances pour la mise en œuvre des politiques de gestion de l’inconduite en prison.

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Publiée

2024-12-05

Numéro

Rubrique

Artigos