Que nous disent les murs? L’art de la rue et son potentiel de développement de la pensée critique
DOI :
https://doi.org/10.7458/SPP202410634152Mots-clés :
ville, street art, éducation, logementRésumé
Depuis ses origines, la culture du graffiti a conservé une fonction de communication de nature interventionniste et dénonciatrice. Cette culture se matérialise principalement dans les grandes villes et dans des espaces publics qui peuvent être à la fois périphériques et très visibles. Reconnaissant que cette forme d’expression n’a pas perdu ses caractéristiques originelles, elle a subi des changements qui, en accord avec les évolutions sociales, politiques, culturelles et économiques des sociétés, proposent un regard renouvelé sur le potentiel qu’elle recèle pour l’éducation dans la ville. Avec le soutien théorique des perspectives du matérialisme historico-dialectique, la question à laquelle cet article tente de répondre est de savoir comment cet art de la rue se traduit en potentiel éducatif, dans la mesure où il peut développer une pensée critique sur des questions sociales souvent conflictuelles. D’un point de vue méthodologique, l’étude, qui a été réalisée dans la ville de Porto, utilise essentiellement la méthode ethnographique, soutenue par des techniques visuelles telles que la photographie. L’analyse des données réalisée ici nous a permis d’explorer spécifiquement les expressions de cette forme d’art autour de la question sociale du logement. Les résultats indiquent que le contexte plus libre de la rue favorise le développement de l’expression autour des demandes latentes de chaque artiste.
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